Canada : La police barricade une église qui ne respectait pas les contraintes sanitaires

Fermeture de l’église d’Edmonton : les 18 inspections faites sur le site depuis le 10 juillet 2020 ont toutes relevé des violations.

L’accès à l’église Grace Life Church d’Edmonton, au Canada, n’est désormais plus possible. Suite à une décision des Services de santé de l’Alberta (AHS), la police a posé des barrières tout autour du bâtiment et a bloqué l’entrée avec ses véhicules.

Police and security are putting up a fence around Gracelife! Please pray for wisdom as our elders navigate this new development! @LaurenJDyck @tomascol @TomBuck @MichelleDLesley @Aspree_Berean @D_B_Harrison @TobyLogsdon @DrOakley1689 @MikeHovland pic.twitter.com/NPev6fCuLl

— Oma10 (@theresiasmith52) April 7, 2021

Cette décision a été prise le 7 avril par l’AHS suite au refus persistant de l’église de respecter les consignes sanitaires liées à l’épidémie de Covid-19. Le communiqué de l’AHS précise qu’elle a tenté de travailler en collaboration avec l’église pour résoudre les problèmes de santé publique actuels sur le site et que plusieurs mesures avaient été prises avant la fermeture du site.

Mais l’AHS poursuit en affirmant que l’église n’a pas voulu suivre ces restrictions obligatoires, ni même tenté de travailler avec l’AHS pour réduire le risque de transmission du Covid-19. Les services de santé expliquent que 108 plaintes ont été déposées contre cette église et que les 18 inspections faites sur le site depuis le 10 juillet 2020 ont toutes relevé des violations.

Au début de l’année, James Coates, pasteur de la Grace Life Church, a été emprisonné pendant un mois et demi suite à son refus de se conformer aux ordres de santé publique. Il affirmait alors devant le tribunal :

« Je suis simplement ici par obéissance à Jésus-Christ, et c’est mon obéissance à Christ qui m’a mis en contradiction avec la loi. »

L’église Grace Life Church a publié une déclaration publique sur son site. Elle estime, quant à elle, que leur église est « une preuve claire que les verrouillages gouvernementaux ne sont pas nécessaires ».

« Nous croyons que l’amour pour notre prochain exige que nous exercions nos libertés civiles. Nous ne voyons pas nos actions comme perpétuant la longévité du COVID-19 ou de tout autre virus qui surviendra inévitablement. Au contraire, nous considérons nos actions comme contribuant à sa fin - la fin des verrouillages destructeurs et la fin de la tentative d’institutionnaliser la peur débilitante des infections virales. »

M.C.